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Saint-Priest-La-Prugne est situé dans le massif des Bois Noirs à la rencontre des trois départements de la Loire, de l’Allier et du Puy-de-Dôme. Le massif culmine à près de 1 300 m d’altitude au Puy de Montoncel et joue le rôle de château d’eau régional.
Il s’agit, sur le plan géologique, d’une formation en grande partie granitique, comportant d’importantes failles.

Ancienne mine d'uranium de saint-priest-la-Prugne (Loire,France)

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la France, sous l’égide du Général de Gaulle décida de se doter de centrales nucléaires et de l’arme atomique.

 

Pour ce faire, il convenait de disposer de minerai d’uranium pouvant être enrichi sur le territoire national afin d’être à l’abri des aléas politiques des pays pourvoyeurs de ce métal, en particulier africains.

 

Les géologues avaient identifié ce minerai en Montagne Bourbonnaise depuis longtemps, et divers sites d’exploitation furent envisagés. C’est celui de Saint Priest Laprugne qui fut retenu de par l’importance du filon.

 

L’exploitation de la pechblende du Limouzat par la COGEMA commença en 1956 pour se terminer en 1978. Durant toutes ces années, le site employa des centaines de personnes faisant naître une sorte d’Eldorado local.

 

Le minerai était concassé sur place et traité par lixiviation (traitement à l’acide) et le produit obtenu était envoyé à l’enrichissement proprement dit.

 

Depuis son abandon, l’ancienne mine fait l’objet d’une surveillance particulière afin de s’assurer de son impact limité sur l’environnement.

vidéo : 
Le gisement d'uranium trouvé à Saint Priest la Prugne a engendré la création d'une mine. Monsieur CHARDON explique les différentes étapes suivis par le minerai, de son extraction à sa purification. Des prospections dans la région sont en cours.

vidéo :

Depuis son abandon, l’ancienne mine fait l’objet d’une surveillance particulière afin de s’assurer de son impact limité sur l’environnement.

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